
Souvenirs de la LNH : 5 déclarations qui ont été amèrement regrettées
21 avril 2023
Daniel Vanier
Il arrive à tous de faire des déclarations sous le coup de l’émotion, sans trop avoir assez réfléchi avant de s’exprimer. Ces phrases exprimées trop rapidement peuvent se transformer tout aussi rapidement en moments gênants. Les coupables de ces déclarations malencontreuses aimeraient bien souvent pouvoir reprendre ces fâcheuses paroles. Comme nous disions, c’est quelque chose qui peut arriver à tout le monde, mais c’est encore pire lorsqu’on évolue dans un sport professionnel ou bien que nous sommes un journaliste gravitant autour de ce sport, car les paroles s’envolent, mais les écrits restent dit-on !
Ces paroles peuvent même parfois faire la différence entre une victoire ou une défaite, ou encore revenir nous hanter plusieurs années plus tard.
Voici donc 5 déclarations qui ont mal tourné pour ces membres de la planète hockey en partant de la plus récente à la plus ancienne.
Normand Flynn voulait échanger Nick Suzuki pour Wayne Simmonds
Nick Suzuki est un excellent jeune joueur de hockey. Il est déjà le meilleur joueur des Canadiens de Montréal et il n’a pas encore fini de se développer. Imaginez un instant s’il ne faisait pas partie de l’équipe. Hé bien dites-vous que si cela n’avait été que de l’analyste Normand Flynn de RDS…Ce serait malheureusement le cas. En effet, rappelons que Normand Flynn voulait que le CH l’échange lors de la date limite de la saison 2019…en retour de Wayne Simmonds !
Heureusement pour le CH et ses partisans, cela ne s’est jamais produit. Finalement, Simmonds avait été échangé aux Predators de Nashville en retour de l’attaquant Ryan Hartman et d’un choix conditionnel de 4e ronde.
Un peu plus de trois ans plus tard, Simmonds évolue sur un quatrième trio à Toronto et cette saison il a une fiche de 2 passes en 18 parties.
Voici la déclaration de Normand Flynn à l’époque :
«Je serais prêt à donner un jeune joueur comme Nick Suzuki pour aller le chercher. Parce que Suzuki, tu vas en avoir des Suzuki dans l’équipe du Canadien. Suzuki c’est comme Byron, Suzuki c’est un petit attaquant qui est bon passeur, mais t’as Kotkaniemi qui et là et t’as Lehkonen…»
Vous pouvez aussi écouter ici cette vieille vidéo de Norman Flynn, qui suggérait à l’époque d’échanger Nick Suzuki contre Wayne Simmonds qui avait circulé sur les médias sociaux. Le retour de celle-ci avait soulevé la colère de Normand Flynn qui n’était pas content de la voir revenir le hanter:
Ouch! Mes oreilles saignent… Voilà pourquoi il faut toujours hésiter avant de suggérer d’échanger des jeunes joueurs!!! https://t.co/g8EMlfCM97
— Mathias Brunet (@mathiasbrunet) January 21, 2021
Flynn récidive!
Il semble que Normand Flynn ne soit pas très doué pour proposer des transactions qui pourraient être réellement profitables pour les Canadiens de Montréal. Un an plus tard suivant la proposition catastrophique de la transaction Suzuki-Simmonds, Flynn proposait d’échanger Cole Caufield contre Kyle Palmieri:
Norman Flynn vient de dire à RDS que le #CH devrait échanger leur espoir Cole Caufield contre Kyle Palmieri des #Devils.
Ai-je besoin de vous dire que ça n’a aucun sens?!
— Etienne Ferland (@EtienneFerland) February 4, 2020
Normand Flynn a tenté de s’expliquer depuis sur sa déclaration au sujet de Nick Suzuki.en disant que, selon lui, le fait que le Canadien n’avait pas fait les séries éliminatoires depuis trois ans, que l’équipe avait cruellement besoin de se grossir et qu’il n’y avait à ce moment pas de place au centre, justifiait son offre pour Simmonds.
Évidemment, aujourd’hui il admet qu’il ne ferait pas cette transaction, mais malheureusement pour lui, le mal était déjà fait. Disons simplement que ce n’est pas surprenant que Geoff Molson et Jeff Gorton ne lui aient pas envoyé une invitation pour être un des candidats pour postuler comme remplaçant de Marc Bergevin comme DG..Oufff ! f
Alexandre Daigle et le numéro 2 du repêchage
Au cours du repêchage d’entrée dans la LNH 1993, les Sénateurs d’Ottawa avaient la chance de posséder le premier choix au total. Ils avaient donc le choix entre Chris Pronger, Paul Kariya et Alexandre Daigle. C’est finalement ce dernier qui est choisi. Il déclare alors ceci :
« Je suis très content d’avoir été choisi en premier, car personne ne se souvient jamais du second choix ».
On connaît la suite. Alexandre Daigle fut ce qu’on appelle un «flop» avec les Sénateurs d’Ottawa.
- Les Sénateurs ont finalement abandonné dans son cas et il fut échangé aux Flyers de Philadelphie le 17 janvier 1998 en retour de Pat Falloon, Vaclav “Vinny” Prospal et d’un choix de 2e ronde au repêchage de 1998 avec lequel les Sénateurs ont repêché l’ailier gauche Chris Bala qui n’a disputé que 6 parties en carrière dans la LNH
- Au final, Daigle n’aura jamais obtenu plus de 51 points au cours d’une saison. Un sommet qu’il a réalisé 2 fois. Il aura inscrit 327 points en 616 matchs dans la LNH en portant les couleurs de 6 formations différentes soit les Sénateurs, les Flyers, le Lightning, les Rangers, les Penguins et le Wild
avant de poursuivre ta carrière en Suisse. Il a finalement pris sa retraite officielle du hockey professionnel après la saison 2009-10
Qui fût le 2e choix de cet encan et donc le fameux second choix dont personne ne se souvient selon Alexandre Daigle? Nul autre que le défenseur Chris Pronger qui devint un des meilleurs défenseurs de l’histoire de la LNH et qui fut intronisé au temple de la renommée du hockey en 2015.
Pronger a obtenu le trophée Hart avec les Blues en 2000, devenant ainsi le seul défenseur autre que Bobby Orr à être nommé le joueur le plus utile à son équipe dans l’ère d’expansion. Il a également remporté le trophée Norris en 1999-20, au terme de la seule saison où il a été nommé sur la première équipe d’étoiles de la LNH (deuxième équipe en 1998, 2004, 2007). Pronger, qui a remporté la Coupe Stanley avec les Ducks en 2007, a mis un terme à sa carrière avec 698 points (157 buts) en 1167 matchs.
Il reste donc que c’est faux qu’on ne se souvient jamais du second choix mon cher Alexandre ! Toutefois, ta déclaration risque fort de son côté de devenir inoubliable !
Bob Makenzie et le piano sur le dos de Wayne Gretzky
Lors des séries de 1993, une autre déclaration malhabile avait fouetté un joueur…et pas n’importe lequel !C’était un grand joueur probablement le plus grand de tous : Wayne Gretzky
En effet, en 1993, après le 5e match de la série opposant les Maple Leafs de Toronto aux Kings de Los Angeles, le grand Wayne Gretzky semble éprouvé des difficultés. Gretzky s’était montré discret dans cette série. Au point que des analystes se demandaient s’il n’était pas au bout du rouleau.
Après la victoire des Maple Leafs dans le cinquième match, Bob McKenzie, alors columnist au Toronto Star, a consacré sa chronique au jeu décevant du numéro 99. Ce fut une très mauvaise décision de sa part ! Voici les propos de Bob McKenzie:
« Qu’est-ce qui ne va pas avec Wayne ? Hier soir, Gretzky a semblé patiner avec un piano sur le dos. »
Déjà ce titre en caractère gras était assez pour choquer le grand numéro 99, mais McKenzie continue d’en rajouter en écrivant «”La vérité est que Gretzky n’a pas fait beaucoup et ne semble pas pouvoir le faire depuis le début de cette série. Luc Robitaille, par contre, a démontré des signes hier soir qu’il est peut-être prêt à exploser, en obtenant une mention d’aide tout en tirant 4 fois au filet. Avec une seule défaite avant l’élimination, Les Kings pourraient désespérément utiliser les bons vieux jeux pyrotechniques de Gretzky pour brûler les Leafs dans la 6e partie au Great Western Forum et revenir ici au Maple Leafs Garden samedi soir pour un 7e match.Cela n’en prenait pas plus pour fouetter le célèbre numéro 99! Quelques heures plus tard, un but de Wayne Gretzky en prolongation permet aux Kings d’éviter l’élimination. Un match décisif aura lieu à Toronto.
Chose certaine, celui qui était surnommé «The Great One» est prêt pour ce match. Il n’a pas fini et a encore des choses à démontrer à Bob McKenzie. Voici ce que rapportait Steve Springer dans un article du Los Angeles Times:
«Samedi après midi, avant la 7e partir des finales Wayne Gretzky terminait une tasse de thé avant de se rendre au Maple Leaf Gardens. Il a jeté un regard de l’autre côté de la table à son agent, Mike Barnett, et a lancé: «Le pianiste à une autre chanson à jouer.»Le meilleur match de la glorieuse carrière de Wayne Gretzky
Et cette chanson fut un grand succès ! Gretzky a obtenu 3 buts et une passe dans ce qui fut, selon lui, le meilleur match de hockey qu’il a joué au cours de sa glorieuse carrière et a éliminé les Maple Leafs pour se rendre en finale de la Coupe Stanley contre les Canadiens de Montréal. Gretzky n’a jamais caché que les propos de Bob McKenzie l’avaient grandement fouetté « Ça m’a vraiment motivé. J’étais très déçu qu’il m’eût vu juste jouer une partie sur 17. Son article a alimenté le feu.Ça m’a choqué». Le Chroniqueur du L.A. Times, Rick Sandowski, avait par la suite écrit ceci :«Les Kings devraient envoyer une carte de remerciement au columnist Bob McKenzie, qui après le 5e match de la finale de la Conférence Campbell a écrit que Wayne Gretzky jouait comme s’il avait «un piano sur le dos»
Il y a un vieux proverbe qui dit qu’il ne faut pas éveiller un lion qui dort. C’est encore plus vrai lorsque le lion en question a pour nom Wayne Gretzky. Cette bévue aura finalement coûter aux Maple Leafs une participation à la finale de la Coupe Stanley et privé les amateurs de hockey canadien d’une finale de rêve opposant Pat Burns et les Maple Leafs contre Jacques Demers et les Canadiens. Parions que Bob McKenzie s’en veut encore !
La faille dans le jeu de Patrick Roy
Toujours en 1993, quelques semaines avant que l’incident Gretzky-McKenzie se produise, un autre grand de la LNH avait été fouetté par une déclaration malheureuse. Cette fois-ci la déclaration touchait un des meilleurs gardiens de l’histoire de la LNH et la faute provenait de l’instructeur des gardiens des Nordiques de Québec. En effet, Daniel Bouchard avait déclaré au chroniqueur Réjean Tremblay ceci:
«Nous avons décelé une faille dans le jeu de Patrick Roy.»
Le 20 avril 1993, les Nordiques se dotaient d’une avance de 2-0, au Colisée. Le talent offensif des Fleurdelisés ressortait et le gardien du Tricolore, Patrick Roy, avait accordé six buts sur 74 lancers.
Une déclaration de guerre qui a mis le feu aux poudres.
Le lendemain à l’entraînement, l’entraîneur des gardiens des Nordiques, Daniel Bouchard, n’avait pu se retenir en déclarant qu’une faille dans le jeu de Patrick Roy avait été découverte. Il va sans dire qu’avec la grande rivalité qu’il y avait alors entre ces 2 équipes, cette déclaration de l’ancien gardien des Nordiques, devenu entraineur, a déclenché une véritable tempête médiatique immédiate dans la province! La déclaration de Bouchard fit la une de pratiquement tous les journaux et fut le sujet de nombreuses émissions à la radio. Les Canadiens de Montréal n’ont pas manqué d’utiliser cette grave erreur de Bouchard pour fouetter leur gardien vedette.
L’ancien attaquant du CH, Stéphan Lebeau a par la suite confirmer lors d’une entrevue à l’émission «JiC», sur les ondes du réseau TVA Sports, qu’effectivement la formation montréalaise ne s’est pas gênée pour utiliser cette fameuse déclaration:
.«Oui, la déclaration de Daniel Bouchard, on s’en est servi. Jacques Demers s’en est servi aussi. Mais avant tout, il faut comprendre que c’était du hockey de haut niveau. Deux équipes presque à égalité en saison régulière. Les Nordiques avaient seulement deux points de plus que nous (au classement).Même si on tirait de l’arrière 0-2 après les matchs à Québec, on ne sentait pas qu’il y avait une panique dans le vestiaire. On savait qu’il y avait une urgence. On ne pouvait échapper les matchs 3 et 4.»Au Forum, les favoris de la foule l’ont emporté 2 à 1 en prolongation au troisième match. Ils ont triomphé le surlendemain avant d’empocher la série en prolongation à Québec au match numéro 6 pour éliminer les Nordiques et poursuivre leur marche impériale vers la Coupe Stanley. Roy n’avait laissé passer que sept rondelles sur 129 dans les quatre autres rencontres.
Quelle était cette fameuse «faille»?
La faille de Roy n’en était donc pas une. Du moins, elle n’en était pas une sur le plan technique. En fait, ce que Bouchard avait appris, c’était plutôt que Roy avait une blessure à l’épaule.CommeBouchard avait lui-même gardé le filet dans la LNH pendant 15 saisons, il savait que c’était donc un handicap important. Voici ce que l’ancien numéro 35 des Nordiques a raconté lorsqu’il fut rejoint à son domicile d’Atlanta( il a gardé les buts pour les Flames d’Atlanta durant 8 saisons) pour être interrogé sur cette fameuse déclaration 30 ans plus tard:
«À l’échauffement le matin, les joueurs du Canadien lançaient 70 rondelles vers Patrick, dont seulement deux d’un côté. C’était normal de se poser des questions. La fameuse faille, c’est que mon beau-frère travaillait à l’hôpital où le Canadien allait. Il avait fait des radiographies et savait que Patrick était blessé.
«Ce sont les espions qui gagnent la guerre, pas les soldats. Mais bon, cette fois-là, les espions ont perdu», ne peut que constater Bouchard, 3 décennies plus tard.
Une erreur dramatique selon Jean Martineau
Pendant des années, plusieurs ont insisté pour dire que cette déclaration de Bouchard avait eu pour effet de fouetter Roy et de changer le momentum de la série.
Jean Martineau, qui a été plongé dans le tourbillon à titre de responsable des communications chez les Nordiques avant de les suivre au Colorado est de son côté persuadé que ce fut une grave erreur de la part de Daniel Bouchard. Il n’en démord pas. Surtout depuis qu’il a été appelé à travailler aux côtés de Roy lorsqu’il a été échangé à l’Avalanche du Colorado en décembre 1995 et plus tard, quand il est revenu comme entraîneur-chef.
«Connaissant beaucoup mieux Patrick aujourd’hui, je sais que ça avait été une erreur dramatique. Je répétais souvent à Pierre Pagé qu’il n’y avait que lui qui devrait pouvoir parler aux médias parmi le personnel d’entraîneurs. Par la suite, ça m’a servi parce que j’ai adopté une politique plus stricte. Dans une rivalité comme Québec-Montréal, si tu n’as pas assez de structure, tu vas en subir les conséquences. Ç’a été une grave erreur. Bouchard n’avait pas d’affaire à dire ça», dit-il.
Bouchard n’a pas de regrets
Lors de cette entrevue avec Le Journal De Montréal, Daniel Bouchard dit ne pas avoir regretté d’avoir fait cette déclaration :
«Je n’ai jamais regretté d’avoir dit ça. J’avais reçu une information privilégiée», avait-il mentionné. Bouchard voulait sans aucun doute tenter de déranger Roy mentalement en déclarant cela. Ça n’a pas du tout fonctionné et ça s’est finalement carrément retourné contre lui et les Nordiques. Parions que si lui ne regrette pas cette déclaration, de nombreux partisans des Nordiques de Québec eux l’ont sûrement regretté !Richard Sévigny et la petite poche arrière de Guy Lafleur
Nous sommes au printemps 1981, Un dénommé Wayne Gretzky fait écarquiller les yeux de toute la planète hockey alors qu’à sa 2e saison dans la LNH il a inscrit 55 buts et 109 passes pour un mirobolant total de 137 points, éclipsant ainsi de 33 points sa 1ere saison dans la Ligue Nationale. La LNH comptait 21 équipes à cette époque et les 16 premières équipes au classement général prenaient part aux séries éliminatoires. La 1ère équipe au classement général affrontait celle qui avait terminé 16e et ainsi de suite. Le Tricolore avait terminé 3e au classement avec 45 victoires, 22 défaites et 13 matchs nuls pour un total de 103 points. 7 de moins que les Islanders de New York qui avaient terminé au tout 1er rang et qui allaient remporter éventuellement la Coupe Stanley. De leur côté, les Oilers avaient fait les séries de justesse, terminant au 14e rang avec une fiche négative de 29 victoires, 35 défaites et 16 matchs nuls pour une faible récolte de 74 points.
C’est possiblement en raison du grand écart au classement entre les deux formations que l’ancien gardien du Tricolore, Richard Sévigny, avait fait une déclaration malencontreuse à l’ancien journaliste Tom Lapointe. L’ancien numéro 33 avait lancé dans un grand débordement d’optimisme ceci:
«Guy Lafleur va mettre Wayne Gretzky dans sa petite poche arrière et on va l’emporter en trois matchs !»
Le défenseur des Oilers, Kevin Lowe a traduit la nouvelle et l’entraîneur de l’équipe, Glen Sather, l’a affichée dans le vestiaire. Wayne Gretzky avait dit ceci plus tard :« Croyez-moi, j’étais prêt pour la série.» Effectivement il l’était ! Finalement , c’est tout le contraire de la prédiction de Richard Sévigny qui s’est produit. Ce sont les Oilers qui ont balayé la série trois-de-cinq. Wayne Gretzky avait totalisé 11 points en trois matchs contre un seul pour Guy Lafleur.
Lafleur a dit beaucoup plus tard qu’il aurait souhaité que Sévigny ne fasse pas une telle déclaration:
“J’ai dit à Richard qu’il aurait dû se la fermer, qu’il aurait mieux valu qu’il ne dise pas un mot,” avait mentionné le défunt numéro 10.
Richard Sévigny a sûrement eu une leçon. Il ne faut jamais faire une déclaration qui risque de motiver son adversaire. Ce n’est jamais bon de fouetter un joueur de l’équipe adverse…Surtout lorsqu’il est aussi talentueux que Wayne Gretzky !
Voici donc, ce qui vient terminer ce texte sur 5 déclarations qui ont été amèrement regrettées par ceux qui les ont faites. Avez-vous d’autres idées de fameuses déclarations qui auraient pu figurer dans ce texte ? Faite-nous en part dans les commentaires !
Crédit photo du texte : RDS: (Normand Flynn), COMC.com: (Daigle et Pronger), You Tube via le compte de Spittin’Chicklets :(Wayne Gretzky avec les Kings), Le Journal de Montréal: (Patrick Roy vs Nordiques) et Getty images : (Gretzky vs Sévigny)