Aller à…

RSS Feed

Cole Caufield à sa place avec le Canadien dès maintenant!


Par Anne Ouellet

Nous avons appris dans les derniers jours que le jeune attaquant de 20 ans s’amenait avec le Rocket de Laval après avoir terminer son stage universitaire. Plusieurs souhaitaient qu’il fasse le saut immédiatement avec le Canadien, à l’image de Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi, tandis que d’autre désiraient voir le 1er choix avec le Rocket pour son développement. Je m’attends à faire beaucoup réagir avec cette article, mais de mon point de vue, Caufield devrait être à Montréal au même titre que Suzuki et Kotkaniemi l’ont été à leur arrivé. Je trouve qu’il y a une certaine similitude avec Nick Suzuki au niveau de sa carrière junior. Il faut dire que finir avec 30 buts en 31 matchs, ce n’est pas un coup de dés. Être le leader et porter une équipe universitaire sur ses épaules jusqu’en finale du Big Ten n’est pas un coup de dés. Finir meilleur buteur et meilleur pointeur de la NCAA à 20 ans avec une moyenne de 1.67 pts/match, ça également, ce n’est pas un coup de dés. Voici un tweet qui illustrent le talent de Caufield, qui provient du journaliste Mathias Brunet de Lapresse:

Il n’est pas assez gros et grand pour réussir dans la NHL ?

Tout d’abord, pour sa grandeur, je vais arrêter ça toute suite. Il y a des joueurs de 6 pieds et 4 pouces qui produisent rien durant toute leur carrière et finissent dans la ECHL et il y a des petits joueurs qui jouent comme des géants. Pas besoin de chercher loin, on a juste a pensé à Brendan Gallagher. Si la grandeur de Caufield aurait dérangé à ce point, jamais il aurait été en mesure d’accomplir ce qu’il a fait dans la NCAA contre des hommes âgés entre 18 et 24 ans. Au moment de son repêchage, il était normal que certaines équipes soit plus “frileuses” à sélectionner un jeune qui vient à peine d’avoir 18 ans et il n’avait pas encore affronté des hommes. Aujourd’hui, je suis convaincu que plusieurs directeurs généraux s’en mordent les doigts. De plus en plus de petits joueurs font leur arrivé dans la grande ligue et réussissent à connaitre du succès. Et pour ceux qui me répondrait en me disant que le Canadien de Montréal est une petite équipe, prenez le temps de regarder ce tweet du célèbre site Capfriendly :

Selon moi, c’est un argument qui n’a plus sa place dans le hockey d’aujourd’hui et c’est pour cela que je voulais en parler immédiatement. Maintenant passons aux vrais arguments!

Une carrière junior semblable à celle de Nick Suzuki.

Je suis très consciente que je compare deux styles différents. Le point n’est pas leur style, mais leur impact dans leur équipe junior respective. On a accueilli Nick Suzuki à Montréal après une saison ordinaire de l’équipe et un portrait hors des séries. Le jeune joueur de centre venait de conclure une saison de 94 points en 59 matchs (je ne parlerais pas des points en série, car la façon de procéder dans la Ligue Canadien de Hockey et dans la NCAA sont très différents). Si on fait un calcule rapide, cela nous donne une moyenne de 1.59 pts/match. Également un leader au sein du Storm de Guelph, il a apporté son équipe jusqu’à la coupe Mémorial avec ses performances étincelantes en série. Suite à l’élimination de son équipe, il signe un contrat d’entré de 3 ans avec le Canadien et s’amène immédiatement avec l’équipe. Je crois que vous commencez à comprendre vers où je veux en venir!

Cole Caufield vient de signer il y a quelques jours, un contrat d’entré de 3 ans avec le Tricolore, après avoir connu une saison de 52 points en 30 matchs. Étonnamment, on a une moyenne de 1.68 pts/match contrairement à Suzuki qui avait une moyenne de 1.59 pts/match. Vous allez me dire que Suzuki avait 19 ans et qu’il y a 1 an et 5 mois qui sépare les deux joueurs. Effectivement vous avez raison! Par contre, un a joué avec des jeunes âgés entre 16 et 20 ans, tandis que l’autre à jouer avec des gars entre 18 ans et 24 ans. Suzuki mesure 5 pieds et 11 pouces et Caufield mesure 5 pieds et 7 pouces (quand je disais tout à l’heure que la grandeur veut plus rien dire en 2021). Il est le 1er joueur de l’Université du Wisconsin à marqué 30 buts en 31 ans d’existence, en plus d’être en liste pour le trophée Hobey Baker, remis chaque année au meilleur joueur du championnat universitaire masculin de la NCAA. Un trophée qui a été remporté par le passé par des joueurs tels que Cale Makar de l’Avalanche, Johnny Gaudreau des Flames, Jack Eichel des Sabres et Adam Gaudette des Canucks. Il a également été un leader incontesté au sein des Badgers de l’Université du Wisconsin en transportant son équipe jusqu’en finale du Big Ten. De plus, il a donner une chance à son équipe de revenir dans le match (après un performance médiocre de celle-ci) en participant à tous les buts lors de l’unique match des Badgers au Frozen Four dans une défaite de 6 à 3.

Des lacunes défensives à corriger ?

Il est bien entendu que Caufield à des points à améliorer au niveau de la défensive. Par contre, il a amélioré beaucoup son échec avant le long des bandes et son replis défensive lors de sa dernière année au Wisconsin. Voici un article sur twitter Todd Milweski, journaliste sportif au Wisconsin qui parle du jeu défensif de l’attaquant :

Il est normal qu’un jeune éprouve quelque fois des difficultés en défensive une fois arrivé dans la grande Ligue. Nick Suzuki avait d’ailleurs fini avec un différentiel de -15 à sa première saison à Montréal. Généralement, les joueurs à caractère offensif récolte un différentiel beaucoup moins reluisant que ceux plus défensifs. On a juste à penser à Alexander Ovechkin qui avait terminé avec un différentiel de -35, malgré une saison de 79 points en 78 parties, lors de la saison 2013-2014. Également, le journaliste rattaché à TSN690, Pierre McGuire, est d’accord sur le fait que Cole Caufield est un “NHL ready” après avoir regardé de nombreuses rencontres et d’en avoir discuté directement avec l’entraineur de celui-ci:

La pression est trop énorme à Montréal ?

Nombreux affirmaient que la pression de débuter à Montréal serait trop impressionnante pour le jeune ailier droit. Je ne comprend même pas pourquoi on parle de pression dans le cas de Caufield, mais pas dans le cas de Suzuki. Lorsque Suzuki est arrivé avec l’équipe, le CH ne figurait pratiquement plus pour une place en série. Avant d’avoir embarquer pour la première fois sur la glace Montréalaise, les partisans et les médias disaient déjà qu’il allait être le centre numéro 1 que l’équipe recherchait depuis 30 ans. Ensuite, nous connaissons tous l’histoire, les activités fût interrompue en raison du Covid-19 et le Tricolore obtenait un laisser-passer pour les pré-séries. Une fois rendu à cette étape, on a installé le jeune Suzuki en plein centre du 1er trio, en plus de le placer dans des situations délicates en zone défensive. Tel un jeune leader, il a été une source d’inspiration pour son équipe en plus de contribuer au succès de celle-ci contre Pittsburgh.

Un joueur de hockey vie à chaque jour la pression et la compétition. Dès, qu’il commence à performé dans un niveau élite, la pression et la compétition entre chaque joueur commence à s’installer. Certains diront que c’est mal sain, mais je vois ça vraiment différemment. Cela permet aux jeunes de réaliser qu’il faut travailler pour réussir et à dépasser leur limite, et ce à un très jeune âge. À chaque saison, tout doit être recommencer pour s’assurer de faire partie l’équipe “élite”. Rendu au niveau de Caufield, il est très conscient qu’il a été repêché par un gros marché de hockey et que les partisans et les médias suivent c’est moindre fait et geste depuis le jour 1 du repêchage. Voici un tweet du réputer Stéphane Leroux qui mentionne que l’ailier droit était très au courant de ce qui ce passait à Montréal :

Le seul problème empêchant d’avoir Cole Caufield à Montréal : la masse salariale!

Pour commencer, la masse salariale est compté quotidiennement et non sur l’année entière. Chaque salaire est divisé sur le nombre de jours pendant la saison. À la fin de la saison, il ne faut pas que l’équipe dépasse 81.5 millions de dollars. Donc, le Tricolore doit calculer à chaque jour les mouvements de personnels et les salaires pour éviter à la fin de la saison de dépasser le 81,5 millions. Présentement, Marc Bergevin doit se créer de l’espace s’il désire voir Caufield avec le grand club. Sa masse projetée est présentement de 80 987 882$ (salaire de Staal est comptabilisé malgré sa quarantaine), mais en prenant pour acquis que Paul Byron et Nick Suzuki vont demeurer sur l’escouade de réserve jusqu’à la fin de la saison. Présentement, seul Suzuki peut rejoindre l’équipe. Il ne faut pas oublier qu’il reste encore les bonis de performances que Jesperi Kotkaniemi, Nick Suzuki et Alexander Romanov pourraient toucher. Ils sont comptabilisés sur la masse salariale à la fin de la saison. Si Marc Bergevin “défonce” le plafond avec les bonis, chaque dollars supplémentaire sera retiré sur la masse salaire de l’équipe la saison prochaine.

Cependant, Bergevin a très bien construit le contrat de Caufield en n’offrant aucun bonis de performance, sauf pour les match disputés avec le Tricolore. Il empochera 25 000$ s’il joue dix rencontres et 107 500$ s’il en joue vingt. Il restera seulement 21 parties au CH lorsque Caufield terminera sa quarantaine. Il reste quand même que l’idéale pour Marc Bergevin serait de faire une transaction pour libérer de l’espace sur la masse. Petit fait à noté. Au moment de signer son contrat, Caufield était âgé de 20 ans. Le fait de le rapporter à Laval avec le Rocket ne vient pas protéger une année professionnelle à son contrat.

Voilà pourquoi Cole Caufield devrait se retrouver rapidement avec le Tricolore. Il a un talent indéniable et une capacité à lancer rapidement au filet. Marquer des buts à profusion peu importe le niveau, ne s’apprend pas dans les livres. Il a confiance en son talent et en ses capacités, un peu à l’image de Nick Suzuki lors de son arrivé avec le Canadien. Nous avons laissé la chance à Kotkaniemi, Suzuki et Romanov? Il est maintenant le temps d’avoir confiance au talent de Cole Caufield!

Crédit photo : NHL.com Source: tvasports.ca

À lire aussi sur le 7e match:

Lourde perte pour les Panthers de la Floride! :
Longue absence pour le défenseur Aaron Ekblad.
Rien ne va plus chez le gardien de Flyers de Philadelphie!:
Les Flyers donnent un congé forcé au gardien Carter Hart

Mots clés: , , , , , , ,

Une réponse “Cole Caufield à sa place avec le Canadien dès maintenant!”

  1. Denis Boucher
    31 mars 2021 à 16:39

    Il est trop petit pour la LNH ? Henri Richard aussi l’était et il a 11 coupes Stanley. Allo le trop petit.