Une nouvelle philosophie chez le Rocket de Laval
5 septembre 2018
Par Sandrine Gendron
Attitude. Voilà le mot que l’organisation du CH veut désormais mettre en avant. Comment rebondir après une saison aussi difficile qu’humiliante ? On procède à des changements. On parle entre autres des changements à la base de l’organisation. C’est-à-dire chez le Rocket de Laval, qui est le club-école.
Le Rocket de Laval est la base, car la majorité du temps, un joueur doit passer par la Ligue américaine avant de se rendre avec le grand club. Ce n’est pas pour rien qu’on parle d’un club-école. C’est en passant par la Ligue américaine que les joueurs apprennent à devenir des professionnels et souvent vont apprendre la philosophie d’un club.
Cette année, il y a eu beaucoup de changements chez le Rocket de Laval. J’en ai glissé un mot dans mon article portant sur le positif qu’apporte une nouvelle saison. Vous pouvez le lire juste ci-dessous :
Des changements importants
Il y a eu du mouvement chez le personnel d’entraîneurs. Et c’est encore plus vrai chez le Rocket de Laval. Avec les arrivées de Joël Bouchard, Alex Burrows et même Daniel Jacob. C’est certain que l’arrivée d’un homme de hockey comme Joël Bouchard va amener un vent de changement et à mon avis, c’est exactement ce qu’il fallait. Les autres changements viendront graduellement dans le futur.
Aujourd’hui, je suis tombé sur une chronique de Jean-François Tremblay de La Presse. Si cela vous intéresse, vous pouvez lire l’intégralité de cette chronique juste ci-dessous. Il a eu la chance d’avoir une conversation avec les nouveaux entraîneurs du Rocket et l’on y apprend plusieurs choses intéressantes.
Hier, je me suis assis et j'ai jasé avec les nouveaux entraîneurs du Rocket, Joël Bouchard, Alex Burrows et Daniel Jacob. Voici notre entretien. https://t.co/i0YI1GWC0Q
— JF Tremblay (@JFTremblay_LP) September 5, 2018
La saison inaugurale du Rocket de Laval ne s’est pas déroulée comme prévu, l’équipe a conclu la saison au tout dernier rang du classement général. Joël Bouchard a décidé de prendre les choses en main pour éviter qu’un tel scénario se répète pour la saison 2018-2019.
Finis le vestiaire aux couleurs ternes grises et bleu pâle. Désormais, le vestiaire est aux couleurs de son grand-frère. Il a ,à son centre, un énorme logo du Rocket de Laval. Pourquoi ? Pour rappeler l’objectif premier qui est de faire gagner l’organisation. Pour l’entraîneur, c’est aussi une façon de se sentir bien dans son nouvel environnement. Il remercie d’ailleurs Marc Bergevin de lui avoir laissé autant de latitude. Ces changements au vestiaire, va aussi permettre aux joueurs de voir là où ils veulent se rendent. Juste avec ça, on voit à quel point Joël Bouchard ne prendra pas de demi-mesures. C’est un entraîneur qui sait où il s’en va et qui va tout mettre en place pour y parvenir.
Une chose importante pour Bouchard est aussi que tous et chacun doit comprendre son rôle. Il n’y a pas de zones grises.
Daniel Jacob s’occupera des défenseurs et du désavantage numérique.
Alex Burrows s’occupera de l’avantage numérique et travaillera avec les attaquants avec Joël Bouchard.
Un but commun
La philosophie de l’entraîneur-chef est la suivante :
Si quelque chose ne marche pas, je ne cherche pas à montrer du doigt. J’ai comme philosophie qu’on est ensemble là-dedans. On doit partager le défrichage des tâches et la gestion des dossiers.
Ce que je retiens surtout de cette chronique, c’est le fait qu’on voit vraiment que les 3 hommes se dirigent dans la même direction, avec la même philosophie et que les 3 ont vraiment envie de travailler ensemble pour le Rocket de Laval.
Tout ça, ça ne pourra qu’être positif pour l’organisation. Mon but ici n’est pas de critiquer le travail qui fut fait par Sylvain Lefebvre auparavant, mais plutôt d’applaudir la vague de nouveautés qui frappera l’équipe.
Les joueurs qui passeront par le Rocket de Laval auront maintenant à faire face à une nouvelle philosophie, mais celle-ci les amènera à se surpasser match après match et à devenir de meilleurs joueurs, mais surtout de meilleurs individus pour le futur.
Nous critiquons souvent Marc Bergevin, mais aujourd’hui nous devons le féliciter d’avoir embauché ces hommes de hockey qui rendront assurément de fiers services à la Sainte-Flanelle !
Source : La Presse
Crédit photo: Sandrine Gendron
