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Le problème avec William Nylander


Par Daniel Vanier

Le dossier de William Nylander continue de faire couler énormément d’encre dans les journaux et de faire jaser une multitude de personnes sur les réseaux sociaux.

Comme vous le savez déjà, les Maple Leafs ont jusqu’au 1er décembre pour signer une entente avec leur talentueux attaquant. Après cette date, le suédois ne pourra pas évoluer dans la LNH cette saison.

La plupart des observateurs croient donc que les Maple Leafs devront se résigner à effectuer une transaction. Cependant, Pierre Lebrun rapporte de son côté que les discussions ne sont toujours pas rompues entre le clan de William Nylander et les Leafs :

Une transaction difficile à effectuer

Le problème majeur qui empêche le directeur général des Maple Leafs, Kyle Dubas est le salaire demandé par Nylander. Il semblerait que les demandes salariales tournent autour de 8 millions par année. Nylander aurait refusé une offre de contrat de la part de Toronto qui équivalait le contrat signé par David Pastrnak :

Comme David Pastrnak et les Bruins de Boston s’étaient entendus sur les termes d’une prolongation de contrat de six ans d’une valeur de 40 millions $ US, avec un impact de 6,67 millions $ sur le plafond salarial et que le clan de Nylander a refusé cela, les rumeurs des demandes de 8 millions $ par année semblent donc avoir du sens.

Il est certain que des équipes ont déjà frappé à la porte des Maple Leafs. Ce serait entre autres, le cas des Predators, des Hurricanes, des Blue Jackets et des Penguins. Cependant, c’est difficile d’aller chercher un joueur lorsqu’on sait qu’il va nous coûter très cher, autant en joueurs de qualité qu’en millions de dollars. Il faut donc avoir beaucoup de profondeur dans ces deux domaines.

Et le Canadien dans tout cela ?

Évidemment, les partisans du Canadien de Montréal aimeraient beaucoup voir William Nylander porter l’uniforme Tricolore, mais est-ce vraiment possible ?

Avec la retraite de Tomas Plekanec, Marc Bergevin dispose maintenant de 8 178 960 $ de libre sur sa masse salariale. Le Canadien aurait donc le budget pour acquérir William Nylander. Pour ce qui est des joueurs, sans dire que c’est impossible, je me demande si Marc Bergevin serait prêt à payer le prix demandé par les Maple Leafs. Les rumeurs disent que les Leafs demanderaient un défenseur d’impact en plus d’un attaquant qui pourrait aider l’équipe torontoise maintenant ainsi que d’un choix de repêchage.

Lorsqu’on regarde la formation montréalaise, le seul défenseur d’impact est Shea Weber. Il serait plus que surprenant que le Canadien échange son capitaine alors qu’il n’a même pas encore disputé un match avec le “C”. Le 2e meilleur défenseur du Tricolore est Jeff Petry. Il est très bon, mais malgré des statistiques qui le positionnent parmi les 15 meilleurs défenseurs de la LNH, j’ai de la difficulté à croire que les directeurs généraux pensent la même chose.

Les Leafs seraient donc plus intéressés à Weber. Est-ce qu’ils pourraient accepter Petry s’il était accompagné d’un attaquant plus talentueux ?

Ce n’est pas impossible, mais disons que des équipes mieux équipées en défenseurs de qualité comme le sont les Predators, Les Blue Jackets et les Hurricanes ont plus de chance d’attirer les Maple Leafs.

Au tour de Matthews et Marner ensuite

Les Maple Leafs ne sont pas au bout de leur peine, car les contrats d’Auston Matthews et Mitch Marner seront à renégocier cet été. Kyle Dubas peut donc difficilement offrir la lune à Nylander, car il ouvrira ainsi la boite de Pandore. Les deux joueurs vedettes des Leafs vont donc exiger au moins l’équivalent, sinon plus. Voici probablement le plus gros point qui rend les négociations si difficiles entre les deux clans.

Bref, si vraiment les demandes salariales de William Nylander sont de 8 millions $ par année, attendez-vous à le voir changer de formation d’ici le 1er décembre !

Crédit photo : The Canadian Press

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Une réponse “Le problème avec William Nylander”

  1. André Riendeau
    12 novembre 2018 à 19:46

    Pour Nylander, j’offrirais aux Leafs, le jeune Victor Mete, Arturi Lehkonen, Nikita Scherbak, choix de deuxième ronde obtenu de Vegas dans l’échange de Pacioretty qui est le choix de Colombus. Cette échange serait conditionnelle à ce que Nylander accepte de signer avec Montréal un contrat de 52 millions pour 7ans.